C’est à 3h du matin, le 15 mars 2022, que j’ai eu ma première contraction. Rendez-vous de suivi à 9h, je m’y présente, l’infirmière me reçoit et elle voit bien que je suis en grosse contraction et je vomis. Elle appelle mon médecin et il décide de m’envoyer à l’hôpital (j’étais suivie au CLSC de ma région).
Arrivée à l’hôpital à 10h, mon col est à 3 cm, l’infirmière m’envoie marcher 1h, ce que j’étais incapable de faire. À mon retour à 11h, mon col est à 4 cm, on décide de me garder. Je réclame la médecin plusieurs fois, je veux l’épidurale. Je suis transférée en salle d’accouchement, la médecin arrive à 12h15 et constate que je suis complète alors adieu l’épidurale! J’ai un peu paniqué à ce moment.
4 heures de poussées plus tard, l’utilisation d’une ventouse et l’épisiotomie, j’avais notre bébé sur moi. Nous n’avons pas eu la rencontre espérée, après que mon conjoint ait coupé le cordon, ils ont pris notre bébé, il avait besoin d’aide respiratoire. Pendant plusieurs minutes, je n’entendais pas notre bébé pleurer, on paniquait et personne ne nous disait rien. Ils ont amené notre bébé en néonatalité et j’ai pu faire mon premier peau-à-peau avec lui 1h30 après mon accouchement.
Il est resté en néonatalité presqu’une semaine, ensuite transfert au centre mère-enfant pour une opération au canal lacrymal. Nous avons passé 2 semaines dans les hôpitaux, sans aucun retour à la maison, c’était pénible.
Notre retour s’est fait à 15 jours de vie. On prend le temps de s’adapter, mais ça n’a pas été facile pour nos cœurs de parents, on est un peu traumatisés de notre séjour. Sans oublier que j’ai dû aller consulter à l’urgence du CHUL parce que mes saignements post-accouchement étaient abondants après 10 jours, je n’avais jamais saigné comme ça. Prises de sang, électrodes, saturomètre, échographie et examen gynécologique. Plus de peur que de mal finalement. Ça n’a pas été de tout repos.
Alors voilà, pour un premier bébé nous ne l’avons pas eu facile je trouve, mais notre petit amour est en santé c’est tout ce qui compte.
- Vicky-Anne Bélanger-Tardif
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